Texte complet : http://www.rascagnes.com/ghostsworld/Naxos.pdf
Projet Ghost World : www.rascagnes.com/ghostworld
Luvan : www.luvan.org
Haruna Mori : https://twitter.com/haru_run_oO
Sur une île de Méditerranée, une silhouette sombre navigue entre ombres et stèles. Guidée par une litanie poétique, elle doute de la verticalité, de son existence, et descend vers l’Ombre sous l’Ombre, où tout se résout. La réponse se trouve dans le monde sous le monde, le soi à l’intérieur de soi. Une hypnothérapie visuelle.
Texte complet : http://www.rascagnes.com/ghostsworld/Naxos.pdf
Projet Ghost World : www.rascagnes.com/ghostworld
Luvan : www.luvan.org
Haruna Mori : https://twitter.com/haru_run_oO
Lost lights and shadows in a deserted cloister.
The fourth instalment of the Ghost World Series, with music by Manuel Adnot.
Music with gracious autorisation by Fo Feo Productions – ©Fo Feo Productions – all right reserved.
Ghost World project rascagnes.com/ghostsworld
Jerome Boulbes kobutori.com
music by Manuel Adnot
facebook.com/manueladnotsolo
vimeo.com/manueladnot
soundcloud.com/manuel-adnot
publishing Fo Feo productions
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Transporter des colis sur un pont de bois au travers des marais gazeux, parfois s’arrêter chez la Touille pour la pause-déjeuner : c’est la vie des Broignes. Aussi longtemps qu’elles le peuvent…
Production Lardux Films 2018
Vidéo réalisée pour le morceau « Cosmos » issu du premier album solo de Ueno Park – Manuel Adnot : « Dix-mille yeux »
« Dix-mille yeux » en version vinyle+numérique disponible sur bandcamp:
https://tropare.bandcamp.com/releases
Chasing lights and a shadow in the woods. the third installment of the Ghost World project.
A collaboration with experimental blues duo O’death jug (Michel Henritzi / Christophe Langlade) . Video by Jérôme Boulbès.
O’deat jug : odeathjug.bandcamp.com/
Jérôme Boulbès : rascagnes.com kobutori.com
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Qu’est ce qui fait que j’ai tant de mal avec les festivals ? Que je me sois disputé avec quelques uns de leurs représentants et que remplir les fiches de festivals me déprime tant ? J’ai pourtant largement eu ma part de sélections et de prix, je devrais être reconnaissant. Tous les quatre ans, le regretté Albert […]
Qu’est ce qui fait que j’ai tant de mal avec les festivals ? Que je me sois disputé avec quelques uns de leurs représentants et que remplir les fiches de festivals me déprime tant ? J’ai pourtant largement eu ma part de sélections et de prix, je devrais être reconnaissant.
Tous les quatre ans, le regretté Albert Jacquard intervenait sur les ondes de France Inter au moment des Jeux Olympiques. Il y développait inlassablement sont rejet de la compétition, et son idée simple : le but du sport n’est pas d’être meilleurs qu’un autre, il est d’être meilleur que soi même. « Je n’ai pas à être plus fort que l’autre, j’ai à être plus fort que moi grâce à l’autre. »
Les « Festivaliers » – c’est à dire : organisateurs, artistes, spectateurs – sont amoureux des Prix et de la Compétition. On ne s’intéresse qu’à savoir si tel ou tel film « mérite de… « , on concoure « pour son pays », on respecte une « stricte équité », on se réjouit que « tel talent ait été reconnu », on s’indigne que « ce film scandaleux soit primé »…
Dans des domaines plus sérieux, certains auteurs refusent les prix, pour des raisons politiques, de morale… Dans notre petit monde, ça serait probablement très vaniteux. Et puis les courts métrages n’existent quasiment que par les festivals… Difficile donc d’y échapper.
J’ai essayé d’argumenter dans d’autres cadres pour des festivals sans prix. Il ne manque pas d’arguments : inanité du principe même, inutilité de la chose, effets pervers sur les sélections, etc.
Mais au fond ce qui m’est si pénible, c’est l’infantilisation dans laquelle se trouvent placés les artistes par rapport aux « festivaliers ». Car ceux-ci ne se contentent pas de distribuer des médailles : ils se proclament « découvreurs de talents », ils sont « ceux qui ont permis le succès de untel ou untel ». Et surtout, ils sont perçus comme tel. Les artistes se trouvent dans une position d’attente et de demande, et donc d’infériorité et d’infantilisation. La consécration devenant alors : devenir soi-même membre de jury. Passer dans la cour des grands. Pouvoir enfin distribuer les médailles en chocolat. Je l’ai fait, j’étais très fier de moi.
C’est d’ailleurs peut être la vraie raison des prix : donner aux organisateurs de festivals une place de dominant. Sans les prix, ils ne sont « que » des organisateurs au service des artistes et du public*. Ils ne seraient jugés que sur leur capacité à faire venir le public. Ils devraient être reconnaissant aux artistes de leur offrir leurs œuvres.
Mais grâce aux prix, ils trouvent une position centrale, prestigieuse. Ils sont ceux qui jugent, ou mieux encore, qui font juger. Et qui ouvrent la porte de la gloire aux heureux élus.
Ils ne sont alors plus des passeurs, ils se croient devenir des créateurs. Créateurs de créateurs, en quelque sorte… Ils s’imaginent « faire » les artistes qui leurs sont alors naturellement reconnaissant. Merci de m’avoir reconnu !
* Ce que certains pourraient considérer comme la place la plus noble. Il me semble d’ailleurs que parmi les organisateurs de festivals les plus adorables que j’ai rencontré se trouvent ceux qui n’organisent pas de compétition et se concentrent sur le public.
Après avoir vu le documentaire “Quand homo sapiens faisait son cinéma“, j’ai donc eu envie de lire le livre “La Préhistoire du cinéma”. Un gros bouquin de 300 pages, largement illustréde très belles photos et de quelques illustrations inégales. Le livre est divisé en trois partie : la « Genèse »
Après avoir vu le documentaire “Quand homo sapiens faisait son cinéma“, j’ai donc eu envie de lire le livre “La Préhistoire du cinéma”. Un gros bouquin de 300 pages, largement illustréde très belles photos et de quelques illustrations inégales.
Le livre est divisé en trois partie : la « Genèse » Continue reading
Qu’y a t-il comme film d’animation qui parle de la guerre ? Il y a bien sûr des quantités de films et séries TV qui se déroulent dans un contexte de guerre – mais qui parlent d’héroïsme, de virilité, de camaraderie, mais surement pas de guerre. Il y a les films de propagande, qui parlent […]
Qu’y a t-il comme film d’animation qui parle de la guerre ? Il y a bien sûr des quantités de films et séries TV qui se déroulent dans un contexte de guerre – mais qui parlent d’héroïsme, de virilité, de camaraderie, mais surement pas de guerre. Il y a les films de propagande, qui parlent de la liberté ou de la patrie en danger, mais surtout pas, évidemment, de la guerre elle-même.
Il y a les films pacifistes, très nombreux : « Les Voisins » de Norman McLaren, ou « Conflict » de Garry Bardine. Continue reading
Suite des réflexions (ici) concernant le documentaire « Quand homo sapiens faisait son cinéma » de Marc Azéma. En attendant de lire le livre, que ma chère amazone vient de livrer. *** Le deuxième élément du documentaire, c’est ce thaumatrope préhistorique. D’abord, la première réflexion qui s’est imposée à moi c’est : je veux un documentaire […]
Suite des réflexions (ici) concernant le documentaire « Quand homo sapiens faisait son cinéma » de Marc Azéma. En attendant de lire le livre, que ma chère amazone vient de livrer.
***
Le deuxième élément du documentaire, c’est ce thaumatrope préhistorique.
D’abord, la première réflexion qui s’est imposée à moi c’est : je veux un documentaire sur ce gars, Florent Rivère ! C’est de très loin la partie la plus passionnante du film.
Par contre, je n’arrive désespérément pas à Continue reading
Quelques commentaires et questionnements sur le documentaire « Quand homo sapiens faisait son cinéma« , en attendant de lire le livre correspondant, « La Préhistoire du cinéma » de Marc Azéma. La thèse de Marc Azéma, pour faire simple, est que les techniques cinématographiques ont toujours existé et qu’on en trouve l’ébauche dès le paléolithique. Le documentaire décrit en fait […]
Quelques commentaires et questionnements sur le documentaire « Quand homo sapiens faisait son cinéma« , en attendant de lire le livre correspondant, « La Préhistoire du cinéma » de Marc Azéma. La thèse de Marc Azéma, pour faire simple, est que les techniques cinématographiques ont toujours existé et qu’on en trouve l’ébauche dès le paléolithique.
Le documentaire décrit en fait quatre choses différentes : la représentation de phases de mouvement différentes sur un même dessin, un potentiel thaumatrope préhistorique, une analyse de la fresque des Lions de Chauvet comme une narration graphique, et enfin une série d’hypothèses sur le mode de présentation des fresques rupestres. Continue reading